Cesar, sculpteur

« Je n’ai pas d’imagination. Elle ne me vient qu’avec le toucher et les yeux. Sans ces deux éléments, le cerveau ne fonctionne pas. » César


En ce moment, la fondation Cartier présente "César, Anthologie par Jean Nouvel". Artiste génial, l'approche créative de César dérive d'une expérimentation continuelle. Sa sensibilité face aux matériaux de récupération et sa critique de la société de consommation rendent son œuvre d’autant plus d’actualité face à la société.

C'est pourquoi l’artscience s'apparente à cette conception artistique. De par son approche réaliste et sa recherche perpétuelle de nouveau matériau, l'artscience renoue la relation entre matériau et outil.

Le travail de César
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Les Fers

s 1947, César réalise ses premières sculptures en ferrailles, en utilisant des matériaux de récupération peu coûteux dans les décharges de ferraille. De cette matière qu’il trouve « belle en soi », il réalise plus de trois cents constructions anthropomorphes, zoomorphes et abstraites.


Les compressions

À partir de 1960, César centre ensuite son travail sur la technique de la « compression dirigée », qui devient sa marque de fabrique. Cet acte d'appropriation se veut un défi à la société de consommation. Ce travail le rapproche des Nouveaux réalistes (Yves Klein, Arman, Jacques Villeglé, Raymond Hains).


Les expansions


En inversant l'esprit des compressions, César présente ses expansions (1967) qui exploitent les possibilités du polyuréthane (polyester et isocyanates).





Les empreintes humaines


En 1965, il présente son célèbre Pouce agrandi (1,85 mètres de haut), empreinte de son propre pouce obtenu par l’agrandissement pantographique. Pourquoi le pouce ? César répond : « L’idée du pouce m’a aussitôt amusé, car à l’école […], j’avais appris que […] César levait ou baissait son pouce pour indiquer le sort réservé au gladiateur vaincu. ».






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