C’est sous ces conditions que s’exprime mon travail.
D’une part, en choisissant une approche scientifique inédite, ma création artistique expérimente de nouvelles problématiques contemporaines.
D’autre part, cette démarche perpétue la réflexion et le questionnement face aux recherches scientifiques actuelles comme celles portant sur les cellules souches, le cancer, l’écologie, l’intelligence artificielle…
Enfin, cette démarche nous invite à une nouvelle forme d’exploration des frontières inconnues du savoir. Elle promeut le transfert des connaissances nécessaires au libre échange entre les personnes de cultures différentes, chacun étant concerné par le mystère et la réalité de ce que nous sommes.
Souvent l’artiste tente d’appréhender, de comprendre et de dépasser la science, des divines proportions chez De Vinci aux images de synthèse d’aujourd’hui.
L’émergence de la biologie moderne et sa rencontre avec l’art ouvre de nouvelles voies d’expérimentation artistique. Elles ne doivent pas se restreindre à la manipulation du vivant comme dans le BioArt où il s’agit, grâce à la science, de mettre à nu les peurs traditionnellement inspirées par le développement scientifique et ses applications technologiques.
Ma démarche est autre. L’innovation scientifique existe, il est important d’en tenir compte avant d’être dépassé, submergé par ses conséquences (exemple : Hiroshima, pollutions, disparitions d’espèces…)
C’est pourquoi, il ne suffit pas d’appliquer la science à l’art, il faut les combiner comme un prérequis unique à l’avant-gardisme et à l’évolution. Ma démarche créative consiste donc à transporter le questionnement ailleurs, à raviver les débats autrement. Ma propre recherche de réponse devient alors partagée, mutualisée, libre pour tous.
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